"À l'heure où notre planète est en danger, nous voulons apporter notre petite contribution en courant avec des énergies propres, explique Christian Pierre, un solide sexagénaire membre depuis 1980 du Club Nautique de Port-Miou. Mon bateau Objectif sans CO2, un GipSea 414 de 12 m, équipé d'une éolienne et de capteurs solaires, relève le challenge de ne pas consommer d'énergie fossile, tout en réduisant la consommation (ampoules basse consommation, pilote à récupération d'énergie, réduction des poids…)."
Le départ de la seconde étape sera donné à Madère le 24 janvier. Une étape sud-atlantique plus confortable pour les concurrents qui seront portés par l'alizé vers Le Marin, à la Martinique, 2 700 nautiques plus à l'ouest. "Pour cette étape, avec mon nouvel équipier, Jean-Luc Sernin, un breton de 60 ans qui a aussi un GipSea 414, nous visons plus haut, disons le milieu du classement. Sans aucune émission de gaz carbonique, bien sûr", assure le skipper.
"Je ne perds pas de vue mon combat pour l'environnement et je voudrais pour les prochaines courses sensibiliser les organisateurs et les faire adhérer à mon Objectif sans CO2 pour que soit rendu obligatoire l'utilisation d'énergies renouvelables", conclut Christian Pierre.
Comme pour le Vendée Globe - une opération qui a d'ailleurs rencontré un très grand succès, les amateurs de navigation pourront s'aligner virtuellement sur la Transquadra pour mettre à l'épreuve leurs capacités en stratégie et routage météo. Il suffit de se connecter sur Internet et de s'inscrire, c'est gratuit, sur www.virtual-loup-de-mer.org
Association "Objectif sans CO2", Christian Pierre, Tel 06 81 13 93 06, christian.pierre.13@orange.fr
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