Claude Rivière-blog de Cassis

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mercredi 24 décembre 2008

CASSIS-AVENTURE / L'équipage Ascione-Stutz a terminé 2e à Dakar. Un 4×4 cassidain sur le podium de la Transafricaine Classic


Partie de Paris le 13 novembre, la 3e Transafricaine Classic s'est achevée le 29 novembre sur les bords du célèbre Lac Rose, à Dakar. "Avec cette course, explique Patrick Zaniroli qui l'organise, nous avons voulu revenir à la convivialité et à l'entraide des premiers Dakar et faire une épreuve de régularité unique en son genre, bien différente des courses actuelles dédiées à la vitesse pure."


Avant le départ pour leur 3e participation, les Cassidains André Ascione et Christophe Stutz affichaient leurs ambitions : "Les deux premières fois nous voulions terminer. Cette année, une préparation très poussée de notre Toyota HJ 45 Pick-up 1979 (catégorie Historic, plus de 20 ans) nous permet d'espérer un bon classement, même si nous n'avons pas les moyens de nous offrir une assistance".

Ce n'était pas des paroles en l'air puisqu'ils ont terminé sur la 2e marche du podium dans leur catégorie ! "Cette année, notre Toyota n°109 superbement bien préparé a gagné deux étapes, en plus du résultat au général : aucun pépin mécanique, si ce n'est une rupture des brides de fixation du radiateur au Maroc. Une petite avarie vite réparée grâce à Georges Marquès qui pilotait le camion d'assistance de la 2CV-Méhari Cup et nous a prêté un poste de soudure."

"Nous avons traversé des paysages fantastiques, se souvient André Ascione, et les populations rencontrées ont toujours été accueillantes et disponibles pour aider les concurrents. Le soir au bivouac, on retrouvait les 2CV et les Méhari du Cassis-Dakar avec lesquelles nous avons fait parcours commun à partir d'Alès. Une très belle expérience, mais très éprouvante, surtout pour le copilote à qui la gestion de la régularité demande une concentration et une tension permanente".

Ce beau succès permet à l'équipage Ascione-Stutz d'espérer l'an prochain la plus haute marche du podium, "si les sponsors sont au rendez-vous". Autant dire qu'ils seront en concurrence avec les gagnants 2008, leurs amis aubagnais Mognier-Genovini sur Mercédès 280…

Contact : André Ascione, 06 18 77 86 39, ascione.andre@wanadoo.fr

vendredi 12 décembre 2008

CASSIS-DAKAR / La Deuche du team aubagnais "La Varappe" a fait fort à la 2CV-Méhari Cup


Ils sont sur un petit nuage. Rentrés de Dakar tout auréolés de leur 3e place au Cassis-Dakar, les Aubagnais Jean-Marc Garcia et Pierre Garrone, pilote et co-pilote de la 2CV N°607 "La Varappe Développement", ont encore le bonheur de leur aventure sportive et humaine dans la tête et dans le cœur. Car, finir troisième derrière deux véhicules d'usine, dans une course gagnée par Pierre Lartigues, triple vainqueur du Dakar et quadruple champion du monde des rallyes raids, n'est pas un mince exploit ! Jean-Marc raconte.


"Rien n'aurait été possible, souligne-t-il d'entrée, sans le soutien du groupe Varappe Développement et des ateliers d'insertion d'Évolio qui ont confectionné nos combinaisons et préparé la mécanique." Admirablement, le résultat l'a montré ! "Avec Pierre, nous avons une grande complémentarité, il a fait pour chaque étape un superbe travail de préparation, nécessaire car la course de régularité est très difficile à gérer, d'autant que le satellite traque le moindre dépassement de vitesse ! Très vite, nous avons compris l'esprit du rallye et sommes devenus efficaces. D'ailleurs, nous avons gagné deux étapes, Ait Ouabelli - Tan Tan et Richard Tool - Lompoul."

"Ce qui été très fort aussi, c'est la solidarité et l'esprit d'entraide qui ont uni tous les concurrents, du prestigieux Pierre Lartigue au plus humble d'entre nous. Au bivouac, les plus affûtés en mécanique aidaient ceux qui l'étaient moins. L'important, c'était que tous les véhicules puissent repartir le lendemain. Et ils sont tous arrivés !"

"Cette participation à un vrai rallye raid avec des 2CV qui ont démontré une fois de plus leur résistance, dans une traversée du nord-ouest de l'Afrique, avec ses différences géographiques et ethniques, nous laisse des souvenirs fabuleux. Un accueil extraordinaire au Maroc, le désert Mauritanien dont la moindre dune cache un Mauritanien qui sort lorsqu'on s'arrête, puis le Sénégal, avec ses vrais villages et son agriculture. Enfin l'arrivée grandiose au Lac Rose où Laurent Laïc, le responsable de Varappe Développement, est venu nous accueillir".

Des projets ? "Oui, nous voudrions mettre à profit notre expérience et notre résultat pour monter, en vue de la prochaine édition du Cassis-Dakar, un vrai team, avec plusieurs équipages, dans le cadre d'un projet d'insertion. pour que des jeunes adultes en difficulté puissent valoriser leurs potentiels, leur motivation et acquérir confiance en eux-mêmes." Mais pour cela, il faudra trouver des partenaires et des budgets…

samedi 6 décembre 2008

CASSIS / Grand succès pour le 1e Cassis-Dakar dont les 16 équipages sont tous arrivés au lac Rose. La famille Marquès à vécu "une aventure magnifique"


"Une aventure magnifique et des souvenirs pleins la tête, quinze jours intenses vécus à la vitesse V", s'enthousiasme Georges Marquès, tout juste rentré de Dakar. Une aventure intense, mais non dépourvue de galères : des départs tous les jours à 7 h du matin, des arrivées rarement avant 21 h et coucher sous la tente jamais avant 2 ou 3 heures du matin, une fois les réparations faites.


"Pendant toute l'épreuve, s'enthousiasme Georges qui conduisait l'énorme camion 6×6 d'assistance, il y a eu dans le groupe une fraternité extraordinaire entre des gens qui ne se connaissaient pas au départ. Dès la première étape Cassis-Alès, j'ai refait moi-même l'embrayage de l'un des concurrents et au premier briefing, je leur ai dit : nous sommes seize à partir, nous reviendrons à seize. À chaque pépin, il y a eu une solidarité fantastique". Au bivouac, le camion fournissait les pièces et les outils spécifiques aux équipages, Georges donnait les coups de main nécessaires et les équipages les plus performants aidaient ceux qui l'étaient moins. "Et quand toutes les voitures étaient prêtes, nous allions manger ensemble."


Et bien sûr, Georges Marquès parle des équipiers de la Méhari 615, sa femme Jacqueline et son fils Laurent. "Ils ne connaissaient pas l'Afrique et le désert; ils ont été émerveillés par les paysages traversés, impressionnés par la diversité des peuples et leur manière de vivre. Pendant 15 jours, ils ont vécu en autarcie dans la plus parfaite harmonie, toujours avec le sourire, remontant le moral de ceux qui accusaient la fatigue. Ils étaient les chouchous du raid."


"Le jour de l'accident, la veille de l'arrivée, ils étaient en tête sur la piste, tous les autres véhicules suivaient. Quand ils sont partis en tonneaux, toutes les voitures se sont arrêtées et aucune n'est repartie tant que Jacqueline, qui avait le bras cassé, n'a pas été évacuée par l'hélicoptère de l'assistance. C'était un moment très fort, ils étaient tous très inquiets. Le soir au bivouac, ils ont attendu que le camion-balai ramène la méhari en triste état et ont unis leurs efforts une bonne partie de la nuit pour la réparer. Ils voulaient que Laurent finisse la course. Et le soir à Dakar, pour la remise des prix, tout le monde a fait à Jacqueline un accueil extraordinaire."

Le capital de sympathie des deuches ne s'est pas démenti : "Partout où nous passions, c'était l'extase", a conclu Georges Marquès, avant de saluer tous les concurrents pour leur comportement et d'adresser "un grand merci à la ville de Cassis pour son implication considérable dans cette aventure".

mercredi 3 décembre 2008

CASSIS / Une 3e place au Cassis-Dakar pour les Aubagnais Garcia et Garrone


Après une ultime étape samedi matin, tous les concurrents de la 2 CV-Méhari Cup ont atteint le Lac Rose près de Dakar où les attendait le podium d'arrivée en présence des Dakarois venus en foule les applaudir. Au volant des 2 CV et Méhari l'ensemble des équipages ont parcouru sans encombres réellement graves les 6 000 km de Cassis à Dakar en seize journées souvent intenses.


Des nouvelles d'abord de notre équipage cassidain, Jacqueline et Laurent Marquès qui, emportés par l'euphorie, sont partis en tonneaux avec leur Méhari n°615 lors de l'étape de vendredi, Richard Tool-Lompoul. Jacqueline, victime d'une fracture à l'avant-bras a été immédiatement prise en charge par l'hélicoptère médical et transférée à Dakar pour y être soignée. Les nouvelles sont très rassurantes et elle était présente samedi soir pour voir son fils Laurent franchir la ligne d'arrivée au Lac Rose, au volant de la Méhari réparée dans la nuit par l'assistance.

Au classement général, deux Citroëns d'usine prennent les premières places : félicitons Pierre Lartigue et René Lombart qui, avec la deuche n°610, montent sur la première marche du podium, suivis de Sanchez-Cazes (612). Quant à l'équipage aubagnais N°607 "La Varappe" de Garcia et Garrone (Lire La Provence du 18 novembre), leur 2CV s'adjuge la 3e marche. La Méhari cassidaine arrive pour sa part en 10e position de la catégorie Cup.

À LIRE PROCHAINEMENT
L'interview de l'équipage aubagnais "La Varappe"

mardi 18 novembre 2008

CASSIS-DAKAR / L'initiative du Team aubagnais La Varappe. L'insertion sur les routes du Cassis-Dakar


L'une des "deuches" du rallye-raid "2CV-Méhari-Cup, de Cassis à Dakar" a été préparée par un atelier d'insertion d'Aubagne.


"Lorsque mon ami Georges Marquès m'a parlé de son projet il y a un an, je n'ai pas réfléchi longtemps et je me suis lancé aussitôt", explique Jean-Marc Garcia, pilote de la 2CV n°607 sur le Cassis-Dakar qui a pris son envol vendredi du port de Cassis pour rejoindre la mythique Plage rose le 29 novembre. Pour son coéquipier Pierre Garrone, "La proposition de Jean-Marc de l'accompagner était un cadeau du ciel. J'attendais cela depuis 5 ans, depuis un premier raid dans le désert tunisien qui m'a laissé des souvenirs inoubliables".

"Nous avons eu le soutien déterminant, poursuit Jean-Michel, du groupe Varappe développement qui travaille à l'insertion de personnes en difficulté et de l'association Évolio, membre du groupe, qui anime des ateliers d'insertion. L'atelier confection a réalisé nos combinaisons et l'atelier mécanique a préparé le moteur. Pierre et moi avons fait l'ensemble chassis-carosserie, avec l'aide bénévole de Christian Fesquet, un as de l'automobile et de Patrice Jambu, carrossier à Roquevaire, qui a peint la voiture en deux jours."

"L'attrait de cette aventure, c'est le côté convivial, le respect des pays traversés et la 2CV, une icône de l'automobile, accueillie partout dans le monde avec envie, car elle offre un rêve accessible à presque tous", ont-ils conclu.

dimanche 16 novembre 2008

16 Deuches et Méhari sont les pionnières de la "2CV-Méhari Cup Cassis-Dakar". Le premier Cassis-Dakar célèbre les 60 ans de la Deuche


En cette glaciale fin d'après-midi de jeudi, une foule dense se pressait esplanade Aristide-Briand pour assister au lancement de la première 2CV-Méhari Cup, créée par les frères Marquès qui rêvaient depuis des années de lancer les Deuches et les Méharis, ces petites Citroën mythiques qu'ils aiment tant, sur les traces d'un autre mythe, le Dakar."Ce raid d'exception qui va passionner les Cassidains pendant 17 jours a été inventé par les frères Marquès. J'adore cette famille qui, toujours à la poursuite d'un défi, a su créer une très belle entreprise de cinquante emplois à Cassis, s'est alignée deux fois sur le Dakar avec ses Bi-Bip et se lance aujourd'hui dans un nouveau défi préparé depuis deux ans. C'est avec beaucoup d'émotion que je remercie les seize équipages pionniers qui se lancent dans cette aventure africaine. Il fallait oser", a assuré Danielle Milon, maire de Cassis, devant tous les équipages.


"Ce raid, a précisé Georges Marquès, est une véritable épreuve sportive avec un règlement et un classement fondé sur la régularité et la navigation. Je remercie madame le maire pour son appui déterminant, les professionnels du rallye-raid de JNC Organisation qui l'organisent et la coordonnent de bout en bout, les personnels de la ville et de l'Oustau Calendal et tous les partenaires qui ont œuvré pour cette course".


Très attendu par le public, Jean-Pierre Foucault, n'a pas caché son bonheur d'être sur une scène "qui a vu passer tant de grands artistes" et d'avoir été choisi comme parrain : "La deuche, j'en suis amoureux, j'ai appris à conduire sur celle de mon père. Quand je me balade en 2CV, les gens ne se retournent pas sur le chauffeur, mais sur la voiture !"Gilles Michel, directeur général de Citroën France, enthousiasmé par le projet, engage dans l'épreuve quatre voitures d'usine : "Citroën est une belle marque de bientôt 90 ans, en plein renouveau, un renouveau qui s'appuie sur ses racines, symbolisées par la 2CV : innovation, audace, simplicité". L'une d'elles est pilotée par le grand champion Pierre Lartigues : "J'ai piloté sur le Dakar des Citroën très puissantes, a assuré ce dernier, mais c'est avec un grand bonheur que je reviens sur la 2CV qui m'a appris à conduire."

"Les souvenirs de l'homme sont devant lui, à vous de jouer maintenant", a affirmé Jean-Noël Cornuaille, le patron de JNCO, en concluant le premier briefing, avant la présentation des équipages au public.

LES ÉQUIPAGES
Catégorie Cup (difficile)
602 Pink racing team : Franck Weissner, Eric Weissner; 603 Échappee bleue : Daniel Beyrend, François Cerdan; 607 Varappe développement : Jean Marc Garcia, Pierre Garrone 610 Citroën France : Pierre Lartigue, René Lombart; 611 Citroën France : Jean-Pierre Cazes, Laurent Sanchez; 612 Citroën France : Gilles Dallois, François Dumas; 613 Citroën France : José Menon, René Dupuis; 614 Brazila team : Pédro Mariani, Alves Paulo Tieppo; 615 2CV Méhari club Cassis, Laurent Marquès, Jacqueline Marquès; 616 Escapadeuche : François Dupin, Claudia Dupin.
Catégorie Touring (facile)
601 Méhari 13 Alpilles : Augustin Gatt, André Brémond; 604 Seven Monte-Carlo : Stéphane Bertola, Rachel Klaps; 605 Vamo ké Vamo : Roland Laouenan, Henri Autret; 606 Pépère et fils : Dominique Courbière, Vincent Courbière; 608 Masse team : Roger Masse, Michèle Masse; 609 Blaise Panzani, Jean Fernandez.

mardi 11 novembre 2008

CASSIS / La première édition de la 2CV-Méhari Cup au départ de Cassis jeudi. Le premier Cassis-Dakar prend son envol sur le port


Nul n'a oublié les aventures des Bi-Bip, les deuches 4×4 bi-moteur du 2CV-Méhari-club de Cassis, qui avaient défrayé la chronique du rallye-raid automobile lors des Dakar 2005 et 2007. Jamais à court d'idées, les frères Marquès ont imaginé un nouveau défi. "Depuis des années, explique Georges Marquès, nous rêvions d'une course de retentissement international réservée aux 2CV et Méhari, pour permettre à ces petites Citroën mythiques de rouler sur les traces d'un autre mythe, le célèbre Dakar." Ainsi est née la "2CV-Méhari-Cup de Cassis à Dakar".


Même s'il s'agit d'une véritable épreuve sportive (tous les concurrents sont licenciés FIA), la finalité de ce rallye-raid n'est pas la compétition à tout prix. "Il s'agit d'une épreuve de régularité, de navigation et d'astuce sur 5 000 km : nous souhaitons que tous les équipages soient à l'arrivée du Lac Rose pour fêter un double anniversaire, les 60 ans de la Deuche et les 40 ans de la Méhari", commente Georges Marquès. C'est à la Méhari N°615 de Laurent et Jacqueline Marquès - le fils et l'épouse de Georges - que reviendra l'honneur de porter les couleurs de la ville de Cassis et du 2CV-Méhari-club : "Cette course avec mon fils est un beau cadeau pour mes 50 ans", se réjouit Jacqueline.

C'est jeudi après-midi sur le port de Cassis qu'aura lieu le lancement officiel. "Le maire de Cassis et le 2CV-Méhari-club donnent rendez-vous au public pour fêter cet événement inédit. Le parrain de la course, Jean-Pierre Foucault, se réjouit de rencontrer son public à cette occasion", assure Georges Marquès. Seront aussi présents Gilles Michel, directeur général de Citroën France qui engage quatre véhicules d'usine et Pierre Lartigues, triple vainqueur du Dakar et participant à l'épreuve.

Partant vendredi matin, les quelque vingt Deuches et Méharis engagées feront leur jonction samedi à Alès avec la Transafricaine de Patrick Zaniroli pour suivre un parcours commun à travers la France, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, sur tous les terrains, pistes, asphalte, amada, oueds, plateaux désertiques, dunes ou fech-fech, sur des étapes de 500 km au maximum. Ce sont donc au total 140 équipages, de nombreux 4×4 et camions d'assistance et un hélicoptère médicalisé qui feront route commune. Arrivée le 29 novembre à Dakar.

Et pour suivre la course au quotidien : www.2cvmeharicup.com.

LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE
• Jeudi entre 10 h et 14 h : au Méhari-club, vérifications techniques et administratives des équipages. Le public est convié à venir dialoguer avec les concurrents.
• À 16 h : mise des véhicules en parc fermé sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle.
• À 17 h : ouverture officielle, présentation de la course et briefing des équipages à l'Oustau Calendal, en présence de Jean-Pierre Foucault et Pierre Lartigues.
• À 18 h 30 : esplanade Charles-de-Gaulle, présentation des équipages au public.

dimanche 9 novembre 2008

CASSIS / La 3e édition de la "Transafricaine Classic" s'élance jeudi en direction de Dakar. Trois équipages cassidains à l'assaut des dunes africaines


Les 100 équipages de la 3e Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli, vont s'élancer jeudi en direction de Dakar, sur les traces de l'épreuve chère à Thierry Sabine. Parmi eux, trois équipages cassidains, André Ascione-Christophe Stutz sur Toyota HJ 45 Pick-up 1980 (N°109), Gérald Mognier-Thierry Génovini sur Mercédès GE280 de plus de 20 ans (N°142) et Franck Rubio-Jean-François Vautier sur Pajero 1998 (N°206). "Cette course, explique André Ascione, qui en est à sa 3e participation, revient aux valeurs de convivialité et d'entraide des premiers Dakar. Ouverte aux amateurs, elle fait leur place aux professionnels, mettant en valeur les qualités humaines plus que la machine et l'escalade technologique, un compromis idéal entre course et régularité".


Une course ouverte à trois catégories de véhicules, les "classics" (moins de 20 ans), les quads et les "historics" (plus de 20 ans). Parmi les participants, de grandes figures comme les frères Marreau qui ont couru le Dakar à bord d'une Renault 4L en 1979 et l'ont même gagné en 1982 à bord d'une R20 turbo 4×4. "Les deux premières années, nous voulions terminer la course. Cette année une préparation encore plus poussée grâce à nos sponsors nous permet d'espérer un bon classement dans notre catégorie", assure André Ascione.

La course s'élancera le 13 novembre de l'arche futuriste du Parvis de La Défense à Paris. Après une première escale pour le prologue sur le terrain militaire d'Olivet, non loin d'Orléans, les équipages rejoindront Alès pour un second secteur de régularité puis, en compagnie de leurs homologues de la 2CV-Méhari Cup Cassis-Dakar, prendront la route de Sète où ils embarqueront pour Tanger, début de l'itinéraire africain qui, à travers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, mènera les concurrents des deux courses jusqu'à la célèbre Plage rose où ils arriveront le 29 novembre, au terme d'une épreuve de régularité unique en son genre, bien différente des épreuves modernes consacrées à la vitesse pure.

"La fête sera aussi au rendez-vous de la course avec les bivouacs tous les soirs sous tentes bédouines avec chants et danses folkloriques. Nous allons vivre de grands moments", a conclu Thierry Genovini.