Les 100 équipages de la 3e Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli, vont s'élancer jeudi en direction de Dakar, sur les traces de l'épreuve chère à Thierry Sabine. Parmi eux, trois équipages cassidains, André Ascione-Christophe Stutz sur Toyota HJ 45 Pick-up 1980 (N°109), Gérald Mognier-Thierry Génovini sur Mercédès GE280 de plus de 20 ans (N°142) et Franck Rubio-Jean-François Vautier sur Pajero 1998 (N°206). "Cette course, explique André Ascione, qui en est à sa 3e participation, revient aux valeurs de convivialité et d'entraide des premiers Dakar. Ouverte aux amateurs, elle fait leur place aux professionnels, mettant en valeur les qualités humaines plus que la machine et l'escalade technologique, un compromis idéal entre course et régularité".


Une course ouverte à trois catégories de véhicules, les "classics" (moins de 20 ans), les quads et les "historics" (plus de 20 ans). Parmi les participants, de grandes figures comme les frères Marreau qui ont couru le Dakar à bord d'une Renault 4L en 1979 et l'ont même gagné en 1982 à bord d'une R20 turbo 4×4. "Les deux premières années, nous voulions terminer la course. Cette année une préparation encore plus poussée grâce à nos sponsors nous permet d'espérer un bon classement dans notre catégorie", assure André Ascione.

La course s'élancera le 13 novembre de l'arche futuriste du Parvis de La Défense à Paris. Après une première escale pour le prologue sur le terrain militaire d'Olivet, non loin d'Orléans, les équipages rejoindront Alès pour un second secteur de régularité puis, en compagnie de leurs homologues de la 2CV-Méhari Cup Cassis-Dakar, prendront la route de Sète où ils embarqueront pour Tanger, début de l'itinéraire africain qui, à travers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, mènera les concurrents des deux courses jusqu'à la célèbre Plage rose où ils arriveront le 29 novembre, au terme d'une épreuve de régularité unique en son genre, bien différente des épreuves modernes consacrées à la vitesse pure.

"La fête sera aussi au rendez-vous de la course avec les bivouacs tous les soirs sous tentes bédouines avec chants et danses folkloriques. Nous allons vivre de grands moments", a conclu Thierry Genovini.